La France : mobilités, transports et enjeux d'aménagement
Le plus important en quelques mots
Les déplacements des Français sont liés à une question professionnelle (comment se rendre au travail ?), mais aussi sociale (comment faire société dans des territoires enclavés ?). Pour répondre aux besoins de mobilité, le territoire subit des modifications et des constructions. Objectif : fluidifier les déplacements.
Des déplacements pendulaires au coeur des préoccupations
La voiture encore majoritaire
On appelle migration pendulaire un déplacement qui s'effectue tous les jours : domicile-travail le matin, travail-domicile le soir. 70% des Français font encore ce trajet en voiture, par choix ou parce qu'il n'existe pas d'alternative. Cela pose le problème du coût individuel du transport, qui pèse lourd dans le budget de nombreux ménages.
Les gaz à effet de serre rejetés par les voitures sont également mis en cause sur le plan environnemental. Enfin, le temps de trajet en voiture peut être long, particulièrement dans les villes engorgées où les aménagements n'ont pas été adaptés à l'augmentation démographique.
Des aménagements nécessaires de transports en communs
Les tramways, métros et réseaux de bus sont les transports en commun les plus fréquents et historiquement présents dans les villes. Aujourd'hui, de nouveaux aménagements viennent compléter le dispositif.
Des parkings relais, en bordure des agglomérations, permettent aux habitants des villes périurbaines de laisser leur véhicule là où sont disponibles les réseaux de transport.
Exemple :
A Lyon, les parkings relais sont gratuits sur présentation d'un titre de transport en commun validé.
Les aires de covoiturage, en bordure de grands axes routiers, visent à encourager les automobilistes à faire voiture commune avec des gens allant dans la même direction qu'eux. L'apport du numérique accompagne cette démarche.
Travailler plus, se déplacer moins ?
Le développement du numérique accompagne également une nouvelle pratique : le télétravail. Travailler de chez soi est rendu possible dans les territoires équipés du très haut débit. Cela évite des déplacements.
Pour les territoires encore peu connectés, cette tendance sert d'accélérateur à l'aménagement du réseau. La 4G devient un facteur d'attractivité qui pourrait désengorger les villes.
Des longs trajets facilités par les infrastructures
Favoriser l'intermodalité
En France, les aéroports sont situés en bordure des agglomérations. Cela nécessite donc des moyens de transport complémentaires pour les relier. Ainsi, des gares TGV commencent à fleurir au sein même des aéroports (à Roissy-Charles-de-Gaulle, ou à Lyon Saint-Exupéry par exemple).
De nouvelles gares TGV sont également construites à l'écart des agglomérations pour soulager les gares historiques. En bordure de Paris, les gares TGV de Massy ou de Marne-la-Vallée sont reliées au centre-ville par le RER (Réseau Express Régional). Dans d'autres zones, des gares sont construites dans des zones désertes, et nécessitent des moyens de déplacement complémentaires.
Exemple :
La gare de Besançon-Franche-Comté TGV permet de capter les flux depuis Paris ou Lyon en direction du Nord-Est de la France. Construite à l'écart de la ville, elle nécessite des trains complémentaires pour rallier la gare de Besançon-Viotte.
Fluidifier les mouvements de population
L'intermodalité vise justement à redistribuer les flux des zones denses vers des zones plus isolées. Sur le plan aérien, les deux aéroports internationaux de Paris captent la plupart des flux, mais en redistribuent aux aéroports français secondaires, ou via les LGV (lignes à grande vitesse).
Dans les régions, les trains express régionaux (TER) assurent le relai entre les grandes villes desservies par les TGV et les lignes régionales qui relient des territoires moins urbanisés.
Dépasser la nature
Des infrastructures exceptionnelles ont permis d'aménager le territoire français et d'améliorer les mobilités. Les tunnels (sous la Manche, ou du Mont Blanc) ou les viaducs (de Millau par exemple) favorisent ainsi la mobilité même dans les territoires géographiquement peu accessibles. Ces infrastructures permettent également de tisser un réseau par-delà les frontières.
Les défis de l'hypermobilité
Des territoires en dehors des dynamiques
L'amélioration de la mobilité dans certains territoires fait ressortir les retards qui en touchent d'autres. Le centre de la France (Massif Central) notamment, souffre d'un manque d'infrastructures ferroviaires. Si les aménagements sont peu évidents en territoire montagneux, ils mettent en lumière les difficultés quotidiennes rencontrées par les habitants.
Des aménagements à maîtriser
Les projets de développement des réseaux routiers, ferroviaires ou même aéronautiques rencontrent aujourd'hui de fortes oppositions. Entre revendications écologistes et craintes de nuisances sonores, les habitants ne souhaitent pas voir apparaître de nouvelles infrastructures.
Exemple :
Le contournement de Lyon par l'A45 au Nord-Ouest provoque une vague d'opposition dans les villes et villages concernés. Un tel aménagement permettrait de désengorger l'A42 surchargée, mais pourrait être néfaste à la nature et provoquer des nuisances sonores pour les habitants.
Il permet aux gens de planifier leur voyage, de rencontrer des covoitureurs potentiels. Le numérique peut aussi réduire le besoin de se déplacer, grâce au télétravail.
Qu'est-ce qu'une infrastructure exceptionnelle ?
Un aménagement permettant la mobilité au-delà des éléments naturels : viaducs, tunnels...
Qu'est-ce que l'intermodalité ?
La possibilité d'enchaîner plusieurs moyens de transport sans contrainte (avion + TGV par exemple).
Beta
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