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S'adapter face aux risques accentués par l'activité humaine

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Résumés

S'adapter face aux risques accentués par l'activité humaine

Le plus important en quelques mots

Si l'être humain est habitué à utiliser les ressources de la planète et continue de se développer, il est également de plus en plus soumis aux risques. Les risques naturels, bien sûr, mais également les risques liés à sa propre activité. Avec l'impact du changement global, l'humain est même responsable d'une aggravation des risques et des aléas naturels.



Les différents types de risques

Les risques naturels

Les aléas naturels désignent les phénomènes qui sont indépendants de l'activité de l'homme. Ils sont le fruit de l'activité naturelle de notre planète et de son climat.


Certains aléas sont localisés, comme les séismes ou les éruptions volcaniques, dont les zones de risque sont clairement identifiée. A l'inverse, les phénomènes météorologiques comme les cyclones, ou à l'inverse les sécheresses, sont géographiquement moins prévisibles.


Les risques technologiques

L'activité humaine est un facteur de risque. Le risque est dit "technologique" lorsqu'il vient d'une activité industrielle, d'une activité de transport de matières dangereuses, etc.


Les explosions ou le déversement de matières toxiques dans l'eau ou dans les airs est dû à une perte de contrôle de l'être humain sur son activité.


Exemple :

La catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en 1986, est due à une série de dysfonctionnements et de manquements dans l'entretien de la centrale.


Des risques imbriqués

Les risques naturels ou technologiques peuvent eux-mêmes causer d'autres risques. C'est le cas des risques sanitaires, puisque la santé des individus peut être mise en cause par l'un ou l'autre des risques précédents.


Exemple :

A Haïti, le séisme de 2010 détruit de nombreuses infrastructures. La population se retrouve dépourvue d'eau potable, d'alimentation et de moyens hygiéniques.



L'être humain, preneur de risque ?

Des sociétés exposées aux risques

Géographiquement, de nombreuses populations résident dans des zones à risque. Historiquement, les villes qui se sont construites au bord de l'eau pour des raisons pratiques et économiques, se retrouvent aujourd'hui au premier plan face aux inondations et à la montée des eaux.


Exemple :

Les Pays-Bas se sont historiquement construits autour de l'activité portuaire, avec Rotterdam et Amsterdam comme principaux bassins de population. Ces villes sont aujourd'hui menacées par la montée des eaux.


Le regroupement de bassins de population autour de sites industriels, qui apparaît comme logique (les habitants se rapprochent de leur travail), est également une exposition supplémentaire au risque technologique.


Des comportements qui accentuent les aléas

L'activité humaine est responsable de certaines conséquences des aléas naturels. 


Avec la bétonisation massive des villes, une tempête peut provoquer des inondations, car l'eau ne s'évacue pas. Les feux de forêt se déclenchent dans un contexte de sécheresse et découlent souvent d'une activité humaine imprudente. Enfin, la déforestation peut générer des glissements de terrain.


Exemple :

A cause de la déforestation, la Sierra Leone (Afrique) est touchée en 2017 par un important glissement de terrain dans sa capitale. Le bilan est de 500 morts.


Le changement global, accentueur de risques

Dû à l'activité humaine, le changement climatique est également responsable d'une aggravation des risques. Les cyclones se multiplient avec le réchauffement des océans. Dans les terres, les sécheresses sont plus fréquentes.


Le changement global marque ainsi le point de rencontre entre des aléas censés être naturels, mais qui trouvent leur origine dans l'activité humaine.

La formation des cyclones :

1. Avec la condensation, l'air chaud et humide monte dans l'air et redescend sous forme de gouttes après avoir atteint une certaine altitude.

2. Le vent et le mouvement de la Terre mettent en rotation les airs chauds et froids.

3. Ces deux phénomènes permettent de créer le cyclone.



La capacité d'adaptation aux risques

Un risque dépendant de la préparation

Les institutions internationales qui évaluent le risque (GIEC, Forum économique mondial,...) tiennent compte dans leur analyse de la préparation des populations aux risques. La capacité d'adaptation des populations aux risques s'appelle la résilience.


Exemple :

Le Japon, un pays très exposé aux séismes et aux tsunamis, est considéré comme un expert de la gestion des risques, avec des moyens de prévention décuplés.


Des outils modernes pour anticiper les risques

Les outils météorologiques d'aujourd'hui permettent de prévoir l'arrivée d'un cyclone ou d'une tempête. Ces moyens permettent de préparer une population et de la mettre en sécurité si nécessaire. Mais cette capacité d'anticipation doit s'accompagner d'une méthodologie de réaction aux risques (alarmes, conduites à tenir, information).


Exemple :

En 2018, la Caroline du Sud (Etats-Unis) fait évacuer un million de personnes avant l'arrivée de l'ouragan Florence sur les côtes.


S'équiper et se former face aux aléas

La prévention des risques passe par des équipements spécifiques. Des infrastructures permettent de contrer une montée des eaux ou de se mettre en sécurité en cas de séisme. Les systèmes d'alerte doivent être opérationnels, et précédés de formations pour les populations comme pour les professionnels. Les initiations aux premiers secours pour tous, ou la structuration des services de secours, font partie des programmes de résilience.





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Questions fréquemment posées sur les crédits

Un risque est-il prévisible ?

Comment l'activité humaine renforce-t-elle les risques ?

Qu'est-ce que la résilience ?

Beta

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