Dans ce résumé, tu en apprendras un peu plus sur les vaccins. Le but de la vaccination, c'est de procurer d'armer l'organisme contre un certain pathogène. Tu verras aussi plus spécifiquement comment fonctionne le vaccin contre la grippe et pourquoi il est important de se vacciner.
Le principe de la vaccination
La mémoire immunitaire
Le but d'un vaccin, c'est de procurer d'armer l'organisme contre un certain pathogène. Comme tu le sais déjà, lors d'une infection, l'organisme produit des anticorps et des lymphocytes mémoires. Grâce à eux, la prochaine fois que l'organisme rencontrera le même pathogène, il pourra réagir plus rapidement, plus efficacement et plus spécifiquement. Dans la plupart des cas, l'organisme ne développera même pas d'infection ! L'individu est alors immunisé.
Exemple
Une fois qu'un enfant a eu la varicelle, il ne l'aura plus jamais. Il est immunisé parce que son organisme a développé des lymphocytes mémoires contre le virus.
Note 1 : On appelle "virulence" la capacité d'un pathogène de se répandre dans l'organisme.
Le concept de la vaccination
Le but d'un vaccin, c'est d'agir pour que l'organisme produise des anticorps et des lymphocytes mémoires et se fabrique donc une protection contre l'agent pathogène sans avoir besoin d'être infecté. C'est une mesure préventive.
C'est pour cela qu'un vaccin est constitué d'antigène non pathogène, mais immunogène, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas provoquer de maladie, mais qu'ils peuvent déclencher une réaction immunitaire.
Exemple: le vaccin contre la grippe
1. ARN viral
2. Nucléocapside
3. Antigène non pathogène (protéines de surface)
4. Vaccin contre la grippe
5. Cellule injectée
Le vaccin contre la grippe contient les protéines de surface de l'enveloppe du virus. Ce sont ces antigènes qui vont déclencher une réponse immunitaire, innée d'abord et acquise ensuite, car ils seront phagocytés par les CPA. Le vaccin ne contient ni la nucléocapside ni l'ARN viral. Il est de ce fait impossible que le vaccin "donne la grippe".
Les effets secondaires d'un vaccin
Lorsque l'on vaccine un individu, on lui injecte un antigène. Cet antigène ne va pas provoquer de maladie, mais va provoquer une réponse immunitaire de l'organisme. C'est cette réponse immunitaire qui est à l'origine de la plupart des effets secondaires des vaccins. Elle ne dure heureusement que très rarement plus de quelques jours.
Exemple
Avoir mal au point d'injection et avoir le bras légèrement enflé et un peu chaud, c'est le signe de l'inflammation. C'est la réponse immunitaire innée de l'organisme à l'antigène contenu dans le vaccin. La fatigue et la fièvre sont, elles aussi, des signes que l'organisme réagi au vaccin.
La protection vaccinale
Le problème des vaccins, c'est que la protection qu'il confère ne dure pas forcément toute la vie. C'est principalement parce que :
le pathogène a muté, les défenses spécifiques de l'organisme ont donc obsolètes ;
le taux d'anticorps et de lymphocytes mémoires a baissé, ils ne sont plus assez nombreux pour protéger correctement l'organisme.
Dans ces cas-là, un rappel s'impose pour restaurer l'immunité.
1. Réponse lente (15 jours), peu intense, peu durable 2. Rappel vaccinal : Réponse immédiate, intense et durable
A1. Réponse primaire
A2. Réponse secondaire
Note 2 : La réponse immunitaire secondaire (après un rappel) est souvent plus intense et plus durable. Il y a donc souvent plus de temps entre le deuxième et le troisième rappel, qu'entre le vaccin et le premier rappel. Il est aussi possible qu'après un certain nombre de rappels, on considère que l'individu est "immunisé à vie".
Note 3 : Une fois injectés, les vaccins ont également besoin d'une période de latence (environ 2 semaines) avant d'être pleinement efficace.
En fonction des vaccins, la protection conférée est différente. C'est pour cela qu'il existe un calendrier indiquant quand l'on devrait se faire vacciner pour chaque pathologie. L'antigène injecté est spécifique pour un pathogène, et ne protège que contre celui-ci. C'est pour cela qu'il est important de respecter recommandations correspondant à chaque vaccin. Ce n'est que comme cela que l'on peut atteindre l'immunité collective au sein de la population et éviter des épidémies.
Note 4 : En cas de voyage dans un pays à risque pour une certaine maladie, des vaccins supplémentaires sont parfois nécessaires.
Le vaccin contre la grippe
Comme il n'existe pas de médicament contre la grippe, le vaccin est la seule manière (en plus des gestes barrières) de se protéger contre le virus. Dans le cas du virus de la grippe, il est nécessaire de se vacciner chaque année pour une protection optimale, car le virus mute. Le vaccin est donc différent chaque année afin de correspondre aux nouveaux variants. C'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) qui chaque année donne ses recommandations pour le nouveau vaccin. Il y a donc des laboratoires qui se chargent de traquer les nouvelles souches pour les isoler, les identifier, et de pouvoir fabriquer un nouveau vaccin. Il existe trois variants qui circulent actuellement :
le variant H1N1 (sous-type A)
le variant H2N3 (sous-type A)
le variant de type B
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Durée:
Unité 1
Prévention de la grippe par la vaccination
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Questions fréquemment posées sur les crédits
Pourquoi doit-on faire des rappels de vaccin ?
Un rappel est le plus souvent nécessaire soit parce que le virus a muté et que les anticorps ne sont donc plus efficaces contre le nouveau variant, soit parce que le taux d'anticorps est trop bas pour que l'organisme soit correctement protégé.
Pourquoi doit-on se vacciner chaque année contre la grippe ?
Chaque année, le virus est un peu différent. Chaque année, les scientifiques mettent donc au point un vaccin légèrement différent.
Que contient un vaccin ?
Un vaccin contient un antigène non pathogène, mais immunogène. Il peut déclencher une réaction immunitaire, mais ne peut pas infecter l'organisme.