Dans ce résumé, tu verras quels sont les possibles traitements pour le diabète et comment prévenir les possibles complications.
Diabète de type 1
Le problème pour les diabétiques de type 1, c'est l’insulinopénie. C’est donc le manque d’insuline découlant de la destruction des cellules β qui est à l’origine du problème. On dit que le diabète de type 1 est insulinodépendant
Insulinothérapie
Le but de l’insulinothérapie, c’est de maintenir la glycémie entre 0,7 et 1,2 g/L. On parle d’objectif glycémique. Il existe trois types d’insulines :
Insuline à action rapide : pour limiter le pic de glycémie après les repas
Insuline à action lente : pour maintenir la glycémie à un taux normal tout au long de la journée
Insuline à action intermédiaire : au cas où la glycémie serait élevée à certains moments de la journée
C’est un traitement à base d’injection. En effet, si l’insuline était donnée par voie orale, elle ne serait jamais absorbée, mais directement digérée par système digestif. Il faut d’abord mesurer la glycémie et adapter la dose d’insuline en fonction de la situation et du moment dans la journée.
Il faut néanmoins pratiquer plusieurs injections par jour au moyen de seringue ou de stylos injecteur. Il existe aussi de petites pompes qui distribuent de l’insuline en continu.
Autres mesures
L’insulinothérapie peut cependant causer une hypoglycémie. C’est pour cela qu’il est important de bien gérer son alimentation en mangeant à des heures normales et en ajoutant des collations équilibrées entre les repas. Il faut aussi avoir un œil sur les facteurs de risque qui pourraient favoriser les complications du diabète. Dans les cas extrêmes, il est également possible de faire une greffe d’ilots de Langerhans.
Diabète de type 2
Le problème originel pour les diabétiques de type 2, c'est l’insulinorésistance. Le diabète de type 2 n’est donc, au départ, pas un diabète insulinodépendant. Mais, il peut le devenir. C’est pourquoi il faut agir sur les facteurs de risque d’insulinorésistance.
Note : il existe aussi des facteurs de risques sur lesquels on ne peut pas agir : l’âge, les prédispositions génétiques et la répartition abdominale des graisses.
Alimentation et réduction de l’IMC
L’obésité étant un des plus importants facteurs de risque d’insulinorésistance, il est important de fournir des conseils diététiques visant à :
Réduire l’IMC (indice de masse corporelle) avec une alimentation équilibrée
Limiter les pics glycémiques après les repas et pendant la nuit
Éviter les grignotages entre les repas
Vérifier l’indice glycémique (taux de sucre) des aliments
Activité physique et réduction des toxines
Le sport, en plus d’aider à réduire l’IMC, permets d’utiliser le glucose en circulation dans le sang et d’agir sur l’hyperlipémie. Il est aussi important de supprimer toutes les toxines telles que l’alcool et le tabac.
Autres mesures
Si un régime hypoglycémie et les mesures d’amélioration de l’hygiène de vie ne suffisent pas, il existe aussi des médicaments. Ceux-ci peuvent agir sur :
L’insulinorésistance
L’absorption du glucose
La sécrétion d’insuline
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Durée:
Unité 1
Diagnostic du diabète : signes cliniques et paracliniques
Unité 2
Étiologie des deux types de diabètes
Test Avancé
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Optionnel
Unité 3
Traitements et prévention du diabète
Test final
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Questions fréquemment posées sur les crédits
C’est quoi l’insulinothérapie ?
C’est un traitement de substitution de l’insuline au moyen d’injections plusieurs fois par jour. Le but, c’est de maintenir la glycémie entre 0,7 et 1,2 g/L.
Quels sont les trois types d’insuline ?
L’insuline à action rapide, l’insuline à action et lente et l’insuline à action intermédiaire
Peut-on agir sur tous les facteurs de risque du diabète ?
Non, il existe aussi des facteurs de risque sur lesquels on ne peut pas agir comme l’âge, les prédispositions génétiques et la répartition abdominale des graisses.