Aperçu des chapitres

Biologie et physiopathologie humaines

Biologie et physiopathologie humaines

Techniques d'exploration de l'appareil respiratoire

Ta progression dans la leçon
 
 
0%

Résumé

Télécharger

Techniques d'exploration de l'appareil respiratoire

Le plus important en quelques mots

Dans ce résumé, tu vas voir les trois techniques les plus courantes qui permettent d'établir un diagnostic des pathologies respiratoires. Tu comprendras aussi en quoi la radiographie thoracique, la scanographie et la fibroscopie bronchique sont complémentaires.



L'imagerie médicale anatomique

La radiographie et la scanographie reposent toutes deux sur le principe que les tissus absorbent différemment les rayons X en fonction de leur densité (absorption différentielle). Les tissus dits "durs", comme les os, absorbent les rayons X et résultent en blanc (opacité) sur l'image. Les tissus dits "mous" comme les muscles se laissent au contraire traverser par les rayons X et résultent en sombre (clarté). C'est pourquoi ces deux techniques donnent des images en noir et blanc.


  • Les tissus durs sont radio-opaques
  • Les tissus mous sont radio-transparents


La radiographie thoracique

La radiographie thoracique est l'examen de première intention qui est effectué lorsque l'on soupçonne une anomalie fonctionnelle pulmonaire. Il est facile à réaliser et permet d'obtenir un cliché de face et de profil du thorax.


Note : La radiographie est une technique efficace pour observer les tissus durs, mais pas les tissus mous. Elle est d'un grand intérêt pour le diagnostic de fractures !

La scanographie

La scanographie des poumons est utilisée pour obtenir des informations supplémentaires sur le cliché de radiographie : c'est l'examen de seconde intention. Des images en coupes axiales sont obtenues et compilées dans un programme informatique, afin de reconstituer une image en trois dimensions de la zone à observer. Ainsi, en obtenant la position, l'étendue, la densité et les contours de l'anomalie, il devient possible de précisément la caractériser.


Les aspects des pathologies pulmonaires sur un cliché de radiographie ou de scanographie

Lorsqu'un cliché est suspect, des opacités (zones blanches) ou clartés (zones sombres) sont visibles à des endroit anormaux. Les opacités représentent le développement anormal de cellules ou tissus dans le corps. Les clartés traduisent quant à elles une destruction tissulaire ou l'apparition d'abcès, par exemple au niveau d'un tissu ou organe. Ces deux anomalies peuvent être chacune de deux types :

  • Les opacités diffuses traduisent un épaississement du tissu pulmonaire appelé fibrose.
  • Les opacités rondes sont des nodules solitaires ou multiples qui traduisent souvent l'apparition d'un cancer.
  • Les clartés diffuses traduisent la présence d'une destruction du tissu pulmonaire appelée emphysème.
  • Les clartés localisées décrivent la présence d'un abcès du poumon ou d'une caverne tuberculeuse, soit une cavité creusée dans le tissu pulmonaire par les bactéries de la tuberculose.


Exemple

Une opacité diffuse est observée sur le cliché d'une radio du thorax et une pneumopathie (toute affection des poumons) est suspectée. Cette fibrose traduit soit un foyer infectieux étendu, telle une pneumonie par exemple, soit une inflammation du tissu, comme dans le cas d'une bronchite chronique. Une scanographie est alors réalisée pour obtenir des informations qui permettront de poser un diagnostic plus précis sur la nature de l'opacité.


Exemple
1. Postérieur
2. Antérieur
3. Localisation de la tumeur
Biologie et physiopathologie humaines; Anatomie et histologie de l'appareil respiratoire; 1re ST2S; Techniques d'exploration de l'appareil respiratoire

Observation d'un nodule sur une image de scanographie pulmonaire traduisant la présence d'une tumeur.



La fibroscopie bronchique

Cette technique permet d'observer directement l'intérieur des bronches grâce à un tube muni d'une minuscule caméra et nommé fibroscope (ou endoscope).


Il est ainsi possible d'établir des gestes diagnostiques :

  • observer directement la muqueuse des bronches pour vérifier de potentielles lésions endobronchiques (à l'intérieur des bronches) ;
  • effectuer un prélèvement de tissus vivants, ce qui revient à effectuer une biopsie à l'aide d'une pince fixée au fibroscope. Les cellules des tissus seront ensuite observées en laboratoire pour obtenir des informations sur la nature de la lésion et savoir par exemple, si une tumeur est bénigne ou maligne ;
  • effectuer un lavage alvéolaire qui permettra, grâce à la récupération et à l'analyse du liquide de lavage, de connaître la nature du contenu des alvéoles pulmonaires (présence de bactéries et de fibres d'amiante par exemple).


Il est également possible de s'aider de la fibroscopie bronchique pour établir des gestes thérapeutiques, en traitant directement une zone affectée :

  • procéder à l'ablation d'une tumeur (exérèse);
  • cautériser une plaie pour la refermer.



Biologie et physiopathologie humaines; Anatomie et histologie de l'appareil respiratoire; 1re ST2S; Techniques d'exploration de l'appareil respiratoire






Foire aux questions (FAQ)

FAQs

  • Question : Que peuvent être les clartés visibles sur un cliché d'une radiographie ou d'une scanographie ?

    Réponse : Les clartés diffuses traduisent la présence d'une destruction du tissu pulmonaire appelée emphysème. Les clartés localisées décrivent la présence d'un abcès du poumon ou d'une caverne tuberculeuse, soit une cavité creusée dans le tissu pulmonaire par les bactéries de la tuberculose.

  • Question : Que peuvent être les opacités observables sur un cliché d'une radiographie ou d'une scanographie ?

    Réponse : Les opacités diffuses traduisent un épaississement du tissu pulmonaire appelé fibrose. Les opacités rondes sont des nodules solitaires ou multiples qui traduisent souvent l'apparition d'un cancer.

  • Question : Sur quelle technique se base la radiographie et la scanographie ?

    Réponse : La radiographie et la scanographie reposent toutes deux sur le principe que les tissus absorbent différemment les rayons X en fonction de leur densité (absorption différentielle). Les tissus dits "durs", comme les os, absorbent les rayons X et résultent en blanc (opacité) sur l'image. Les tissus dits "mous" comme les muscles se laissent au contraire traverser par les rayons X et résultent en sombre (clarté).

Théorie

Exercices

Protection des données

Nous et des tiers, tels que nos partenaires publicitaires et nos prestataires de services, utilisons des cookies et des technologies similaires pour fournir nos services, aider à personnaliser le contenu et mesurer les annonces. En cliquant sur "Accepter les cookies" ou en autorisant uniquement le cookie nécessaire via "Seulement le nécessaire", tu acceptes cette pratique (pour en savoir plus, consulte notre Politique de confidentialité). Politique de confidentialité