Organisation du texte
Le plus important en quelques mots
Un texte n'est pas constitué de phrases assemblées par hasard. Pour que le texte ait un sens, il y a certaines règles que tu dois respecter lorsque tu lis ou écris un texte. L’organisation du texte joue donc un rôle important. En générale, un texte est toujours divisé en trois parties : l’introduction, la partie principale et la conclusion.
Dans ce résumé, nous traiterons la reprise de nom, les organisateurs temporels, les organisateurs spatiaux, les connecteurs et la modalisation.
Remarque : Si tu ne comprends pas tout, ne t’inquiète pas ! Ce résumé est un aperçu de la manière dont tu organises un texte, il se peut que certains sujets apparaissent plus tard.
Information 1 : Structuration d’un texte
Un texte est toujours divisé en trois parties :
·
L’introduction : introduit l’histoire, présente les personnages, les lieux, l’intrigue, le problème, etc.
·
La partie principale : varie selon le type de texte mais contient l'intrigue, les arguments, etc.
·
La conclusion : termine l’histoire, propose une solution, revient à la problématique initiale, etc.
Information 2 : La reprise de nom
Pour éviter les répétitions, le nom est souvent remplacé par d'autres mots. Ces mots sont appelés les reprises de nom. Cette façon de rendre un texte plus varié permet non seulement d'éviter les répétitions mais aussi de donner des informations supplémentaires. En général, on distingue deux types de reprises de nom : la reprise nominale et la reprise pronominale.
LA REPRISE NOMINALE
Le nom peut être repris par :
·
Un déterminant différent :
Exemple :
Julie joue avec un ami. Son ami est plus jeune que Julie.
·
Une extension du nom :
Exemple :
Nicolas a vu une jolie femme. Cette femme d’une beauté extraordinaire passe chaque jour devant lui.
·
Un synonyme : (peut généraliser ou préciser)
Exemple :
Nicolas aime lire des livres.
Nicolas aime lire des ouvrages. (plus général)
Nicolas aime lire des romans policiers. (plus spécifique)
·
Une périphrase : (expression qui définit le nom)
Exemple :
Christophe Colomb était italien. Le découvreur de l'Amérique est venu en Espagne.
LA REPRISE PRONOMINALE
Le nom peut être repris par :
·
Pronom personnel de la 3ème personne : (il, elle, elles, eux, lui, leurs, etc.)
Exemple :
Julie joue avec un ami. Elle préfère jouer au foot.
·
Pronom possessif : (le mien, la tienne, le nôtre, etc.)
Exemple :
J'ai oublié mon téléphone, puis-je t'emprunter le tien ?
·
Pronom démonstratif : (celui-ci, celui-là, celle-ci, etc.)
Exemple :
Je salue un voisin et celui-ci ne me dit pas bonjour en retour.
·
Pronom indéfini : (plusieurs, chacun, certains, etc.)
Exemple :
Je vis dans une maison avec cinq voisins et chacun a un chien.
·
Pronom relatif : (qui, que, auquel, dans laquelle, etc.)
Exemple :
Le chien qui aboie tout le temps est vraiment petit.
Information 3 : Les organisateurs temporels
Les organisateurs temporels t'aident à organiser tes textes temporellement, c'est-à-dire à placer les événements et les actions de ton texte dans le temps. Ils indiquent :
·
Le moment de l’action : hier, aujourd’hui, demain, ce jour-là, etc.
·
La succession des actions : premièrement, d’abord, puis, ensuite, tout à coup, à la fin, etc.
·
Ils peuvent également renvoyer à une époque de référence du récit : en 1815, au 18ème siècle, après, avant, etc.
Remarque : Les organisateurs temporels sont souvent utilisés pour les textes narratifs, explicatifs ou argumentatifs et pour les énumérations descriptives.
Information 4 : Les organisateurs spatiaux
Les organisateurs spatiaux t'aident à organiser tes textes dans l’espace, c'est-à-dire à situer les événements et les actions de ton texte dans l'espace. Ils aident à imaginer le lieu de la narration et servent surtout à écrire un texte descriptif. Ils indiquent :
·
Un lieu de référence spécifique : à la ville, à Paris, dans les montagnes, près de Berne, loin de Genève, etc.
·
Des adverbes ou des locutions adverbiales: ici, là-bas, là-haut, en haut, en face, d’un côté, tout autour, plus loin/près, etc.
Remarque : Les organisateurs spatiaux sont souvent utilisés pour les textes explicatifs ou les passages descriptifs.
Information 5 : Les connecteurs
Les connecteurs jouent également un rôle important dans l'organisation d'un texte. Ils servent à relier les différentes parties du texte ou d’une phrase entre eux. Essaie d’utiliser dans ton texte les connecteurs pour rendre ton texte plus vivant. Les connecteurs ont plusieurs valeurs. Voici un tableau qui t’explique les différentes valeurs et te donne des exemples.
Addition
- Connecteurs : et, ni, de plus, en outre, par ailleurs, puis, ensuite
- Exemples :
"Julie et Nicolas ont décidé non seulement de faire un régime mais aussi de faire régulièrement du sport. D'un côté, il aime le chocolat, d'autre côté, il veut perdre du poids."
Alternative
- Connecteurs : ou, ou bien, l'un...l'autre, soit...soit, d'un côté...d'autre côté, etc.
- Exemples :
"Pour qu'on n'ait pas à vivre dans la rue, je travaille."
But
- Connecteurs : pour, pour que, afin de, afin que, de manière à, de manière que, de façon que, en vue de, etc.
- Exemples :
"Grâce à l'héritage, je peux acheter une maison."
Cause
- Connecteurs : à cause de, grâce à, en raison de, par, pour, du fait que, en effet, effectivement, car, parce que, dans la mesure où, sous prétexte que, etc.
- Exemples :
"D'abord, j'ai fait les courses, ensuite, j'ai préparé le repas et, enfin, j'ai mangé."
Classification ou énumération
- Connecteurs : d'abord, tout d'abord, de plus, premièrement, deuxièmement, troisièmement, puis, ensuite, pour conclure, enfin, etc.
- Exemples :
"En conclusion, pour conclure, ainsi, donc, en résumé, finalement, enfin, en somme, bref, etc."
Comparaison
- Connecteurs : comme, ainsi, tel(le)s que, ainsi que, pareillement, plus que, moins que, comme si, etc.
- Exemples :
"Bret ma journée était une catastrophe."
Conclusion
- Connecteurs : en conclusion, pour conclure, ainsi, donc, en résumé, finalement, enfin, en somme, bref, etc.
- Exemples :
"Bret ma journée était une catastrophe."
Conséquence
- Connecteurs : donc, alors, partant, ainsi, aussi, par conséquent, en conséquence, c'est pourquoi, c'est la raison pour laquelle, de sorte que, de façon que, de manière que, si bien que, si...que, tant ...que, tellement ...gue, au point que, etc.
- Exemples :
"Je ne viens pas parce que je suis malade."
Explication ou exemple
- Connecteurs : par exemple, c'est-à-dire, à savoir, comme, ainsi, notamment, c'est le cas de, en particulier, entre autre, etc.
- Exemples :
"Julie s'est cassée la jambe. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas partir en vacances demain."
Hypothèse
- Connecteurs : si
- Exemples :
"S'il fait beau demain, je nagerai."
Justification
- Connecteurs : car, c'est-à-dire, en effet, parce que, puisque, en sorte que, ainsi, c'est ainsi que, en sorte que, du fait de, etc.
- Exemples :
"Il est si beau et si talentueux. De même, il est super gentil et organisé."
Liaison
- Connecteurs : alors, ainsi, aussi, d'ailleurs, en fait, en effet, de surcroît, de même, également, ensuite, puis, etc.
- Exemples :
"Dans ce chapitre, nous aborderons deux sujets de grammaire, à savoir le passé composé et l'imparfait."
Opposition et concession
- Connecteurs : mais, malgré, en dépit de, cependant, toutefois, pourtant, néanmoins, certes, bien que, alors que, même si, alors que, tandis que, etc.
- Exemples :
"Malgré la pandémie, nous avons pu prendre l'avion pour Hawaï:"
Temps
- Connecteurs : quand, lorsque, comme, avant que, après, après que, depuis que, pendant que, au moment où, etc.
- Exemples :
"Après un certain temps, le chagrin d'amour s'estompe."
Information 6 : La modalisation
Avec la modalisation, l'émetteur peut exprimer ses sentiments ou son jugement. L'émetteur peut le faire de plusieurs façons. On distingue d'une part la modalisation de la construction de la phrase et d’autre part la modalisation du vocabulaire.
Construction de la phrase
·
1ère personne :
Exemple :
je, nous, moi, etc.
·
Les verbes qui expriment une opinion/un jugement, une émotion/un sentiment, une impression
Exemple :
penser, juger, croire, apprécier, aimer, préférer, sembler, paraître, etc.
·
Phrases exclamatives, interrogatives, impératives
Exemple :
Quel désastre !
Es-tu sûr ?
Luttez pour les droits des femmes !
·
Le mode de verbe :
o
Le conditionnel pour exprimer une incertitude ou une condition.
Exemple :
Nous pourrions ne plus avoir de saisons dans quelques années.
·
Le subjonctif pour formuler un doute, un désir, une volonté.
Exemple :
Je veux que la guerre prenne fin.
·
La typographie (parenthèse, guillemets, italiques)
Exemple :
Cette partie n'est pas significative (elle aurait pu être omise).
Vocabulaire
·
Les noms connotés
Exemple :
C’est une honte !
·
Les adjectifs
Exemple :
bon, mauvais, affreux, horrible, génial, etc.
·
Les adverbes d’opinion
Exemple :
Malheureusement, heureusement, peut-être, clairement, etc.
·
Les groupes nominaux d’opinion
Exemple :
à mon avis, de mon point de vue, etc.
·
Les interjections
Exemple :
Yay !, Hélas !
·
Les figures de style : métaphore, comparaison, etc.
Exemple :
Son apparence est comme une rose en pleine floraison.
Information 7 : La mise en page
La mise en page d'un texte sert à le structurer, à faciliter sa lecture et à le rendre plus compréhensible. Pour cela, divers éléments sont utilisés :
·
Le titre, le sous-titre, les intertitres = annonce le sujet d’un texte ou d’une partie de texte.
·
La table des matières = sert à s’orienter dans un texte
·
Le chapeau = résume le texte au début après le titre mais il n’est pas toujours nécessaire
·
Le paragraphe = répartit le texte en différentes séquences
·
Des illustrations = illustrent le texte.
·
Le tableau ou le schéma = illustre une explication.
·
La légende = accompagne une illustration en l’expliquant.
·
Les encadrés = indiquent ou résument quelque chose.
·
Marques de dialogue = sont les tirets, les guillemets et les verbes de parole.
·
Etc.