Qu'est-ce que la procrastination exactement ?
Le mot vient du latin
procrastinare, qui signifie : remettre au lendemain.
Les personnes qui procrastinent remettent donc les choses à plus tard. Cela peut être le cas à l'école, au travail ou avec d'autres tâches quotidiennes comme faire la lessive ou fixer enfin un rendez-vous chez le dentiste. En soi, ce n'est pas grave. Mais si la procrastination provoque des
conséquences négatives sur le moral, la motivation etc. Alors il est temps, au plus tard à ce moment-là, de changer quelque chose.
Dans cet article, tu en apprendras plus sur les causes de la procrastination et tu recevras des conseils sur la manière de la gérer.
Le thème de la procrastination a pris une toute nouvelle actualité ces derniers mois et années, car avec la pandémie Covid-19, une
grande autodiscipline était exigée, surtout à l'époque de
l'apprentissage à distance. Pour certains, cela ne représentait aucune difficulté majeure, mais pour d'autres, il était difficile de s'adapter aux circonstances et de suivre le rythme à l'école ou au travail.
La procrastination, c'est la peur de l'échec?
Et pourquoi exactement procrastinons-nous, alors que nous savons que cela ne nous fait pas de bien ? La réponse à cette question est en fait très simple : nous avons peur d'échouer. C'est pourquoi nous ne voulons même pas commencer à nous confronter au travail. Si je sais par exemple que l'examen de maths ne se passera pas bien, parce qu'il ne se passe jamais bien habituellement, je n'aime pas commencer à étudier. Cette crainte de ne pas pouvoir réussir nous fait éviter la confrontation.
Lis aussi l'article
Comment étudier une matière que je n'aime pas.
Cela peut aussi être dû au fait que nous ne savons pas exactement ce que l'on attend de nous. Si l'énoncé de la tâche est vague ou difficile à comprendre, on évite de s'y confronter.
Et que peut-on faire contre la procrastination ?
Fixer des objectifs réalistes
Tout d'abord, il est important de se fixer des
objectifs réalistes. Cela implique aussi d'admettre que l'on n'arrive pas à faire quelque chose. Si tu sais par exemple que tu n'arrives pas à maîtriser les temps verbaux en anglais tout seul, il peut être utile de chercher de l’aide auprès d’un parent, d’un ami ou d’un professionnel de l’éducation. Mais pour éviter d'en arriver là, tu dois commencer à établir un
plan d'apprentissage assez tôt. Pour cela, tu peux par exemple écrire une liste de choses à faire et décider ensuite de ce qui doit être fait rapidement et de ce qui peut attendre encore un peu.
Si tu étudies pour un examen, note pour chaque sujet le temps que tu veux y consacrer. Ainsi, tu ne seras pas stressé et tu garderas une vue d'ensemble. Si tu veux en savoir plus sur la gestion du temps, lis l'article sur le
timeboxing.
Lorsque tu as terminé quelque chose, barre-le ou coche-le. Le sentiment d'avoir accompli quelque chose est motivant et tu peux voir d'un coup d'œil les
progrès que tu as déjà faits. Garde aussi toujours tes objectifs en tête et rappelle-toi pourquoi tu le fais.
Réduire la distraction
Range ton téléphone portable ! Mets-le en mode silencieux et place-le de préférence dans une autre pièce pour ne pas te laisser distraire. Out of sight, out of mind.
Nettoie bien ta
surface de travail avant d'étudier. Ainsi, tu n'auras pas la tentation de trier ou de nettoyer quoi que ce soit pendant que tu étudies, juste pour ne pas avoir à faire ta tâche.
Découvre quel
type d’apprentissage te correspond le plus. Pour cela, tu trouveras sur le blog plusieurs autres articles qui t'expliquent différentes stratégies et méthodes pour faciliter ton apprentissage, par exemple la
méthode Pomodoro ou la
méthode SEL. Tu peux utiliser différents supports, par exemple des
cartes mentales (mindmap), des
fiches ou créer un
poster. Tu dois également savoir à quel moment de la journée ou de la soirée tu étudies le plus efficacement.
Pour te motiver, tu peux aussi essayer de dire à un ami ou à ton frère ce sur quoi tu travailles et quels sont tes objectifs de la journée. À la fin de la journée, tu ne veux pas devoir avouer à cette personne que tu n'as rien réalisé de ce que tu avais prévu.
Tu peux aussi essayer de te constituer un petit
groupe d'études. Cherche des personnes qui ont le même problème que toi et qui seraient heureuses de ne pas devoir le surmonter seules. Révisez ensemble, discutez de la matière et posez-vous des questions pour vous tester mutuellement. Ainsi, tu ne t'ennuieras pas pendant les pauses et cela te fera du bien de savoir que tu n'es pas seul·e.
Les structures fixes sont utiles
.
Établis une
routine pour toi-même : par exemple, lève-toi tous les jours à la même heure et va à la bibliothèque la plus proche. Si tu y es déjà, tu peux commencer à étudier tout de suite et utiliser le temps de manière efficace. Lorsque tu rentres chez toi après avoir terminé ton travail, tu peux être fier de toi et te récompenser - par exemple avec une bonne glace ! Ce type d'emploi du temps structuré aide souvent à rester constant et équilibré.
Les
pauses font aussi partie d'un travail efficace ! Ton cerveau est comme un moteur ; il faut l'entretenir pour qu'il soit le plus efficace possible. Pour cela, tu as besoin de temps pour t'aérer l'esprit et faire le plein d'énergie. Va te promener, fais du sport, prépare-toi un en-cas ou allonge-toi simplement 20 minutes sur ton lit et écoute ta musique préférée - mais ne touche pas à ton téléphone portable ! Sinon, tu risques de surcharger ta tête d'informations et de ne pas pouvoir traiter ce qui est vraiment important.
La règle est donc la suivante : ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui.